Le blogue MétaMédias prend le relais du site Internet qui a existé pendant quelques années. Il veut favoriser une meilleure connaissance des pratiques journalistiques grâce aux interventions d'analystes, de chercheurs et d'observateurs du milieu journalistique.
La notion de «pratiques journalistiques» fait référence à ce que les journalistes publient ou diffusent - et à ce qu'ils ne diffusent pas dans une certaine mesure - mais aussi au traitement accordé à l'information (genres journalistiques, direct, sensationnalisme, équité, rigueur, impartialité, etc.) et les moyens utilisés pour ce faire (caméras cachées, sources anonymes, etc.).
Les lieux d'échange, d'observation et de critique rigoureuse des pratiques journalistiques sont rares dans le monde francophone, alors qu'ils fleurissent au sein des sociétés anglo-saxonnes.
Vous êtes invités à faire part de vos analyses et recherches concernant les pratiques journalistiques. Il nous fera grand plaisir de leur réserver une vitrine électronique sans frontière si ces collaborations rencontrent nos objectifs de stimulation d'un sain et fécond débat public, rigoureux et respectueux des règles élémentaires de l'argumentation rationnelle.
Bon passage chez-nous!
MétaMédias: Site francophone consacré à l'analyse, la critique et la recherche concernant les pratiques journalistiques. Archives de la Chaire de recherche en éthique du journalisme de l'Université d'Ottawa (2008-2014)
lundi, janvier 16, 2006
lundi, janvier 09, 2006
France 2 et Radio-Canada : deux conceptions de la médiation
Marc-François BERNIER et Hélène ROMEYER
Différents médiateurs existent dans le secteur des médias que ce soit en presse ou en radio télévision. L'idée commune veut que ces médiateurs soient tous plus ou moins héritiers de traditions nord-américaines. Cet article se propose donc, à travers la comparaison des cas français et canadien, de souligner les ressemblances et différences de deux modèles.
En France, la médiation de la rédaction de France 2 s'exerce à travers une émission, tous les samedis après le journal télévisé. Ce programme autoréflexif donne la parole aux téléspectateurs venant exposer leurs griefs vis-à-vis de l'information de la chaîne et publicise ainsi une réflexion sur la responsabilité des journalistes et/ou du message télévisuel. Au Canada, l'ombudsman de Radio-Canada fonctionne plutôt comme un mécanisme d'imputabilité journalistique qui reçoit des plaintes, les analyse et se prononce quant à leur bien fondé. Ses décisions se retrouvent dans un rapport annuel qui s'est beaucoup transformé depuis 1993 : plus court mais beaucoup plus diffusé, notamment sur l'Internet.
Si certaines similitudes existent entre ces deux modèles, les divergences restent plus nombreuses. L'étude que nous proposons permettra ainsi de mettre en évidence que le rôle et la fonction de ces deux médiateurs ne sont pas identiques : le modèle canadien se rapprochant d'une procédure juridique, alors que le modèle français se contente d'un espace de débat.
(CLIQUER SUR LE TITRE POUR LIRE L'ARTICLE AU COMPLET)
Différents médiateurs existent dans le secteur des médias que ce soit en presse ou en radio télévision. L'idée commune veut que ces médiateurs soient tous plus ou moins héritiers de traditions nord-américaines. Cet article se propose donc, à travers la comparaison des cas français et canadien, de souligner les ressemblances et différences de deux modèles.
En France, la médiation de la rédaction de France 2 s'exerce à travers une émission, tous les samedis après le journal télévisé. Ce programme autoréflexif donne la parole aux téléspectateurs venant exposer leurs griefs vis-à-vis de l'information de la chaîne et publicise ainsi une réflexion sur la responsabilité des journalistes et/ou du message télévisuel. Au Canada, l'ombudsman de Radio-Canada fonctionne plutôt comme un mécanisme d'imputabilité journalistique qui reçoit des plaintes, les analyse et se prononce quant à leur bien fondé. Ses décisions se retrouvent dans un rapport annuel qui s'est beaucoup transformé depuis 1993 : plus court mais beaucoup plus diffusé, notamment sur l'Internet.
Si certaines similitudes existent entre ces deux modèles, les divergences restent plus nombreuses. L'étude que nous proposons permettra ainsi de mettre en évidence que le rôle et la fonction de ces deux médiateurs ne sont pas identiques : le modèle canadien se rapprochant d'une procédure juridique, alors que le modèle français se contente d'un espace de débat.
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