Libre opinion: Réflexe journalistique
Le Devoir édition du vendredi 22 septembre 2006
Jean Robillard
Philosophe et professeur de communication à TELUQ-UQAM
Décidément, d'une tragédie à une autre, les journalistes n'apprennent pas, ou si peu. Le respect des personnes, acteurs plus ou moins directement liés à un événement comme celui de la fusillade au cégep Dawson, est une valeur qui semble désormais disparue de l'écran radar médiatique.
Des lecteurs du Devoir se sont interrogés sur le bien-fondé de la diffusion de l'adresse de la famille du tueur ? La direction de leur journal publie une note (samedi 16 septembre 2006) qui met en avant ce motif à la décision de le faire : «C'est par réflexe de livrer les informations les plus exactes possible que ce détail s'est retrouvé dans nos pages.» Réflexe ? Détail ? Voyons plutôt.
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