vendredi, février 17, 2017

La construction médiatique des peurs sécuritaires : une réalité à apprivoiser



Marc-François Bernier (Ph. D.)
Professeur titulaire
Département de communication
Université d’Ottawa

(Texte de 2016 légèrement remanié)

Dans un monde où médias et journalistes prendraient au sérieux la réflexion critique et les données probantes de la recherche, il y aurait moins de peurs et d’angoisses inutiles. Mais cela n’est pas dans leur intérêt, eux qui recherchent frénétiquement l’attention du public. Il est plus sage d’apprendre à nous méfier de leurs emballements et dérapages pas toujours contrôlés.

La peur est une émotion négative, mais nécessaire. Elle permet à l’individu et aux collectivités d’activer des mécanismes de protection salutaires : mécanismes biologiques, physiques, sociaux ou politiques. Mais encore faut-il qu’elle soit fondée sur des informations factuelles, et non le résultat d’une construction trompeuse, inutilement alarmiste et anxiogène.

Il y a les peurs épisodiques (incidents nucléaires, changements climatiques, clonage, etc.) auxquelles répondent des interventions règlementaires (contrôle de qualité, mesures écologiques, encadrement déontologique de la recherche, etc.). Et il y a les peurs dont on parle abondamment (crimes, terrorisme, etc.). Ces dernières appellent des mesures sécuritaires valorisant la répression, la coercition, voire l’exclusion.

Dans les sociétés de la communication mondialisée et instantanée, la peur est souvent une résultante du discours médiatique à propos de faits sociaux (les soit disant accommodements raisonnables, la crise économique, la crise financière, etc.), d’évènements dramatiques (les faits divers, le terrorisme), de drames géopolitiques (les guerres, génocides, etc.) et de catastrophes naturelles (inondations, ouragans, changements climatiques, etc.).

Dans la très grande majorité des cas, nous sommes confrontés à ces phénomènes humains et naturels par le traitement médiatique. Or, nous savons que le discours médiatique est souvent excessif, exagéré, voire trompeur aussi bien en ce qui regarde les faits que les conséquences appréhendées (Lemay 2014). Il est aussi porteur de préjugés.

C’est en ce sens qu’on peut, à raison, parler de la peur comme d’une construction médiatique. Aussi illusoire ou factice peut-elle être, elle a de réelles conséquences pour quiconque est incapable de s’en prémunir adéquatement :

« La peur est dite communicative, alors que les angoisses seraient plutôt contagieuses. Elle se porte sur un objet extérieur (une personne, une situation, un danger), tandis que l'angoisse, qui plane, n'en a pas de visible. (…) Si elles sont communicatives, les peurs collectives le sont principalement par les médias » (Maurice 2003, 5).

L’Autre médiatisé
Il ne fait pas de doute que l’essentiel de nos représentations de l’Autre passe par le discours médiatique. C’est vrai dans les localités et régions que nous habitons, mais encore davantage lorsque cet Autre nous est étranger. La dépendance médiatique de nos représentations augmente en fonction des distances géographiques, culturelles, ethniques et religieuses qui nous séparent de cet Autre.

Depuis 1980, des recherches indiquent que la consommation médiatique, entre autres facteurs, a pour effet d’alimenter des peurs disproportionnées d’être victimes d’actes criminels, eu égard aux risques objectifs.  À la suite des évènements de septembre 2001, des sondages réalisés aux États-Unis ont révélé qu’une personne sur trois avait peur qu’elle même, ou quelqu’un de sa famille, soit victime d’actes de terrorisme (Nellis et Savage 2012). Ces auteurs ajoutent que les effets de ces peurs sont multiples : peur de voyager, anxiété, dépression, insomnie ainsi que le soutien à des politiques publiques qui limitent les libertés individuelles.

Gerbner et ses collaborateurs l’avaient déjà observé il y a des décennies : plus les gens s’exposent à certains contenus médiatiques (les informations télévisées ou les téléséries violentes par exemple), plus ils ont tendance à estimer que leur environnement est dangereux (Parenti 1990). De même sont-ils plus enclins à appuyer ou exiger davantage de dépenses liées aux mesures de sécurité (police, armée, mesures de sécurité et de surveillance, etc.). Autant de mesures potentiellement liberticides.

Gerbner y avait d’abord vu un phénomène culturel d’incubation, où le consommateur de contenus médiatiques violents s’isole de sa réalité immédiate, par crainte d’être victime de violences. Plus tard, on ajoutera la notion de la résonance de l’information journalistique (news), où on tient aussi compte du taux réel de criminalité dans l’environnement des citoyens, ou du fait d’avoir été ou non victime d’un crime, ou de connaitre une telle victime. Ces faits vécus amplifient les effets médiatiques.

Il demeure cependant que la consommation de contenus violents (information et fiction) contribue à alimenter une peur excessive. Il faut aussi prendre en compte l’attention accordée à ces contenus médiatiques, puisqu’il arrive que l’exposition aux médias soit superficielle (pendant qu’on se livre à d’autres tâches par exemple). Il en va de même de la crédibilité accordée à ces contenus, même si l’importance de ce dernier facteur demeure contestée.

Pour Nellis et Savage, il semble raisonnable de penser que l’impact médiatique des contenus médiatiques traitant de terrorisme est plus facile à démontrer que celui lié à la criminalité. Cela s’explique par le fait que très rares sont les gens victimes d’actes de terrorisme, si bien que la connaissance qu’ils en ont provient essentiellement de leur consommation médiatique.

Les recherches ne sont pas unanimes toutefois. Selon la revue de littérature de Nellis et Savage, il peut y avoir des prédispositions à consommer ce genre de contenus, par exemple lorsque des craintes sont déjà présentes et demandent à être confirmées. On retrouve là un biais de confirmation qui vient avec une exposition sélective aux médias.

De même, les auteurs insistent pour distinguer d’une part la perception du risque d’être victime de terrorisme (l’inquiétude en somme), et d’autre part la peur d’être victime du terrorisme. La peur serait liée à la perception d’une menace immédiate, tandis que l’inquiétude renverrait à une perception des risques liés à des menaces éventuelles et imprécises.

Dans leur recherche portant sur un échantillon représentatif de citoyens adultes des régions métropolitaines de New-York et Washington, Nellis et Savage ont cherché à savoir si leurs répondants craignent pour eux-mêmes ou pour leur famille. Ils ont donc mesuré le risque perçu pour soi et pour les autres. Ils ont trouvé une relation entre le nombre d’heures d’exposition aux nouvelles télévisées et la peur qu’un membre de sa famille soit victime de terrorisme, mais pas avec la peur d’être soi-même victime de terrorisme. Les gens plus âgés craignaient moins pour eux-mêmes que les plus jeunes, peut-être en raison de leur expérience de la vie suggèrent les auteurs, et la crainte était plus élevée chez les femmes. Par ailleurs, l’exposition aux nouvelles télévisées est associée à la perception du risque du terrorisme pour soi-même et pour les membres de sa famille.

Questions de marché
Le problème de la médiatisation des actes de terrorisme se révèle à deux niveaux. La nécessité démocratique d’informer les citoyens de la réalité et de ses menaces potentielles d’une part, et l’obligation commerciale de recourir à des formes rhétoriques (hyperbole, répétition, analogies, métaphores, emphase, etc.) qui amplifient la perception des risques réels d’autre part.

Depuis le tournant des années 2000, les médias d’information évoluent dans un écosystème marqué par l’abondance, où l’hyperconcurrence dicte des stratégies de visibilité. Ce phénomène a notamment des causes technologiques et économiques. Le discours médiatique s’inscrit dans un marché saturé où il faut capter l’attention des publics plus sollicités que jamais. Pour l’obtenir, l’appel aux émotions (dont la peur) est une stratégie gagnante. Elle permet, à peu de frais, de produire des contenus susceptibles d’attirer un important trafic sur toutes les plateformes des médias.

Ces transformations médiatiques surviennent au moment où se manifeste une plus grande activité de la part de grands groupes terroristes. Depuis les attentats au World Trade Center de New York, le 11 septembre 2001, en passant par les invasions illégales et les conflits armés au Moyen Orient, jusqu’aux actes de terrorismes à Boston, Ottawa, Londres, Madrid, Paris, Tunis et même Québec, la violence médiatisée a accru le caractère anxiogène de la vie en Occident.

Les médias ont pour leur part un intérêt particulier à amplifier la gravité des actes de terrorisme, afin de retenir l’attention du plus grand nombre possible de gens, pendant la période la plus longue possible aussi. Cela se vérifie surtout au début des évènements dramatiques, lorsque la curiosité, l’inquiétude et la soif de savoir des gens sont à leur sommet, alors même que les informations disponibles sont rares. C’est à ce moment précis que les risques de sensationnalisme médiatique sont les plus élevés (Frost 2011, Bernier 2014).

En Europe, Lits rapporte qu’une étude quantitative réalisée en 2002 a observé que le thème de l’insécurité était déjà au haut du palmarès des thématiques médiatiques :

« on note que la hiérarchisation de l'information, le temps ou l’espace de sa diffusion changent donc grandement l'impact d'un crime ou d'un délit médiatisé, et que l'espace médiatique consacré à l'insécurité peut tout à fait être sans commune mesure avec son extension dans la réalité. » (2003, 14).

En 2015, selon la firme Influence Communication, les deux événements ayant généré le plus d’attention médiatique dans les médias québécois ont été les attentats visant les journalistes de Charlie Hebdo en janvier 2015, et les attentats de Paris survenus le 13 novembre 2015[1].

Sachant que la consommation de nouvelles télévisées peut favoriser la peur et l’inquiétude, eu égard à la possibilité d’être victime de terrorisme, et sachant aussi que les médias ont un intérêt particulier à amplifier la couverture journalistique, la question se pose à savoir si la couverture médiatique est excessive ou sensationnelle. Une couverture médiatique proportionnelle à la gravité objective des évènements - c’est-à-dire factuelle, contextualisée et nuancée - peut favoriser chez les citoyens des réactions rationnelles ainsi que des peurs et inquiétudes raisonnables.

Toutefois, une couverture excessive, sensationnelle, marquée par les spéculations, les exagérations, les rumeurs et des commentaires alarmistes peut conduire à des craintes et des peurs déraisonnables et irrationnelles. Ces dernières peuvent à leur tour provoquer anxiété et angoisse que les citoyens chercheront à calmer en appuyant des lois punitives ou encore des mesures sécuritaires menaçant les libertés démocratiques (liberté d’expression, liberté d’association, libertés religieuses, etc.). Parfois par l’élection de leaders antidémocratiques.

De même, les discours médiatiques qui laissent croire que le terrorisme est une violence importée par des étrangers peuvent alimenter des réactions xénophobes au sein de la population. Cela n’est pas sans conséquence.

Médias de Québec
Ces dernières années, et particulièrement ces dernières semaines à la suite de l’attentat à la Grande Mosquée de Québec, le traitement médiatique d’évènements terroristes a alimenté - dans certains médias du Québec, chez certains animateurs radiophoniques et chroniqueurs cumulant diverses fonctions médiatiques - un discours de fermeture et de rejet de catégories sociales facilement identifiables : musulmans, réfugiés, migrants ou immigrants, autant de catégories amalgamées, associées en vrac à des risques de terrorisme.

Pourtant, c’est principalement pour fuir les actes de terreur ainsi que les ravages de la guerre civile que des centaines de milliers de réfugiés syriens ont fui leur pays, et que le Canada s’est engagé à en recevoir jusqu’à 25 000 en quelques mois, au début de 2016. Cette immigration massive a bien entendu été l’objet d’une importante couverture médiatique, avec pour trame de fond la peur que des terroristes ne se glissent parmi les réfugiés. Ces peurs et inquiétudes ont été diffusées bien avant que d’enquêter ou d’informer le public sur les procédures de sélection, que l’on dit par ailleurs très rigoureuses.

C’est dans ce contexte que quelques influentes stations radiophoniques de la Ville de Québec ont abordé cet enjeu humanitaire pour le transformer en menace sécuritaire. Des animateurs ont ainsi nourri le sentiment d’insécurité et une attitude de rejet des réfugiés syriens. On peut penser qu’ils ont encouragé quelques déclarations ambigües du maire de Québec, Régis Labeaume, dont une grande partie des supporteurs se trouve au sein de l’auditoire de ces mêmes stations radiophoniques. Les choses semblent avoir changé ces dernières semaines, le même maire Labeaume devenant le critique sans doute le plus féroce de ces stations de radio, et même des médias de Québecor.

Il y a lieu ici de signaler qu’il s’agit d’un phénomène régional, lequel contraste avec d’autres milieux urbains québécois, dont Montréal, plus ouverts aux flux migratoires. Dans la Vieille Capitale, on retrouve 11 stations radiophoniques FM, mais deux stations revendiquent près de 30 % des auditeurs aux heures de grande écoute CHOI-FM et FM93,3[2]. Ce sont elles qui diffusent le plus de propos lourds de préjugés, voire de xénophobie dans certains cas. On y dira, par exemple que si « tous les musulmans ne sont pas terroristes, touts les terroristes sont musulmans »[3], ou encore « Ceux qui veulent nous éliminer, nous les occidentaux, c’est pas mal les musulmans… »[4].

On peut se risquer à expliquer pourquoi on retrouve à Québec un microclimat médiatique particulièrement réfractaire à l’Autre. Cela repose sur un ensemble de caractéristiques historiques, culturelles, géographiques, linguistiques et religieuses. On retrouve à Québec :

-     Une importante base militaire, établie de longue date
-     D’importantes institutions religieuses catholiques (église, archevêché, écoles, communautés religieuses, etc.)
-     Une homogénéité linguistique francophone chez près de 94 % des citoyens (moins de 4 % ont une langue maternelle autre que l’anglais ou le français[5])
-     Du ressentiment envers la « grande ville » de Montréal, plus hétéroclite, multiethnique, principale productrice des contenus culturels, et perçue comme arrogante et hautaine
-     Une tradition de fonctionnaires provinciaux qui ne sont pas reconnus pour être des agents d’innovation, mais plutôt des administrateurs de programmes normés.
-     Des générations de jeunes nés de parents fonctionnaires, souvent frustrés par leur milieu de travail, ce qui alimente un préjugé défavorable à l’État et à ses missions
-     Un auditoire de jeunes, des hommes surtout, qui retrouvent leurs repères dans la culture populaire américaine elle-même proche des valeurs conservatrice des États-Unis (sports, cinéma, musique, télévision, etc.).

Ces caractéristiques seraient les ferments d’un certain conservatisme qui peut expliquer l’attrait pour des discours conservateurs parfois proches de courants identitaires. Certes, il faudrait procéder à des enquêtes sociologiques pour valider (ou réfuter le cas échéant), le poids relatif de chaque caractéristique dans l’explication des causes du microclimat médiatique de la Vieille Capitale.

Il fait peu de doute cependant que le discours sécuritaire, voire xénophobe de certaines stations radiophoniques de Québec, est un ajustement fonctionnel et idéologique au milieu ambiant, ce qui du reste est recherché par les annonceurs. Ce microclimat médiatique fonctionne donc à merveille pour ces acteurs économiques.

Par ailleurs, de telles réactions contribuent à polariser les débats, à alimenter les préjugés et réflexes discriminatoires. Cette construction médiatique de la peur engendre des réflexes sécuritaires qui valorisent l’exclusion et privent certaines sociétés, pourtant privilégiées, d’un humanisme et d’une solidarité essentiels dans un contexte de mondialisation, de mutations, de conflits et de drames naturels.

Mesures prophylactiques
Il est illusoire d’espérer une transformation de certains acteurs médiatiques dont les intérêts sont bien servis par des discours de peur et d’exclusion. Et pourtant il y a lieu de réagir, de ne pas demeurer passif ou dans une posture de victime.

La meilleure garantie pour se protéger des peurs inutiles demeure l’information, mais cela soulève un paradoxe : consommer les médias peut alimenter des excès de peur et d’anxiété (voire favoriser des mesures liberticides au nom de la sécurité), et pourtant il faudrait consommer davantage d’informations pour dominer cet état psychologique. D’autant plus qu’il ne fait aucun doute que d’autres évènements dramatiques auront lieu, qui alimenteront de nouvelles dérives médiatiques. Il faut donc savoir identifier les meilleures sources d’information.

Si on ne peut modifier bon nombre de discours médiatiques, dans une société de liberté d’expression, on peut toutefois affaiblir passablement leurs impacts négatifs, sans pour autant se priver d’informations pertinentes à la compréhension des évènements. Voici donc 10 recommandations pour favoriser une saine hygiène médiatique, quand se déroulent des évènements anxiogènes :

1 – En temps de crise (cataclysme, terrorisme, etc.), limiter la consommation d’informations en continu dès les premières heures, malgré notre curiosité (théorie de Frost).
2 – Chercher plutôt des sources crédibles en fonction des évènements (souvent, il ne s’agira pas de votre média de prédilection)
3- Diversifier les sources d’information et accepter de considérer des faits nouveaux, même ceux qui s’opposent à vos croyances.
4 – Rechercher des contenus archivés afin de mieux comprendre le contexte général de l’évènement nouveau.
5 – Se méfier des médias sociaux qui colportent indifféremment rumeurs, faussetés et vérités sans qu’on puisse départager les uns des autres
6 – Évaluer calmement et de façon réaliste la portée et la signification réelles des évènements.
7 – Chercher des évènements similaires déjà survenus afin de constater que la vie continue malgré tout, que les sociétés survivent et retrouvent le plus souvent leur équilibre.
8 – Éviter d’accorder trop d’importance à des analystes et commentateurs qui réagissent de façon émotive et à chaud aux évènements. Évaluer leur expertise.
9 – Chercher à comprendre qui peut essayer de profiter des évènements pour servir leurs intérêts (politique, sécuritaire, économique, médiatique, policier, etc.), sans sombrer dans les théories du complot pour autant.
10 – Résister à la tentation de favoriser des solutions simples et radicales. Les drames ont toujours des causes multiples et complexes, ce qui explique leur caractère largement inattendu, bien que souvent prévisibles.

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Références
BERNIER, Marc-François (2014), Éthique et déontologie du journalisme, 3e édition, Québec, Presses de l’Université Laval.

FROST, Chris (2011), Journalism, Ethics and Regulation, 3e Edition, London, Routledge.

LEMAY, Michel (2014), Vortex : La vérité dans le tourbillon de l’Information, Montréal, Québec Amérique.

LITS, Marc (2003), « Quand les crimes et délits médiatisés suscitent la peur », in Les médias et la peur : Les médias créent-ils ou reflètent-ils les peurs collectives ? 2e colloque de l’Institut de journalisme et communication, Université de Neufchâtel, 11 avril 2003, p. 12-16.

NELLIS, Ashley Marie et Joanne SAVAGE (2012), « Does Watching the News Affect Fear of Terrorism? The Importance of Media Exposure on Terrorism Fear », Crime & Delinquency 58(5) 748–768.

MAURICE, Antoine (2003), « La construction des peurs par les médias », in Les médias et la peur : Les médias créent-ils ou reflètent-ils les peurs collectives ? 2e colloque de l’Institut de journalisme et communication, Université de Neufchâtel, 11 avril 2003, p. 5-9.

PARENTI Michael (1990). « The Make-Believe Media: Media images influence how we appraise a host of social realities », The Humanist, November/December, vol 50, no 6., p. 18-20.



[1] Voir État de la nouvelle, bilan 2015, (http://www.influencecommunication.com/sites/default/files/bilan-2015-qc.pdf), lien consulté le 16 décembre 2015.
[2] Selon les données Numéris publiées en décembre 2015 (http://www.journaldequebec.com/2015/12/03/sondage-numeris--quelle-station-sera-la-championne-des-cotes-decoute).
[3] Tel que rapporté par un  site activiste s’opposant à ce qu’on présente comme des «radio poubelles» (http://sortonslespoubelles.com/tag/richard-martineau/).
[4] Voir (http://sortonslespoubelles.com/ceux-qui-veulent-nous-eliminer-nous-les-occidentaux-cest-pas-mal-les-musulmans/).