Marc-François Bernier (Ph. D.)
Professeur titulaire
Département de communication
Université d’Ottawa
Dans un monde où médias et
journalistes prendraient au sérieux la réflexion critique et les données
probantes de la recherche, il y aurait moins de peurs et d’angoisses inutiles.
Mais cela n’est pas dans leur intérêt, eux qui recherchent frénétiquement
l’attention du public. Il est plus sage d’apprendre à nous méfier de leurs
emballements et dérapages pas toujours contrôlés.
La peur est une émotion négative,
mais nécessaire. Elle permet à l’individu et aux collectivités d’activer des
mécanismes de protection salutaires : mécanismes biologiques, physiques,
sociaux ou politiques. Mais encore faut-il qu’elle soit fondée sur des informations
factuelles, et non le résultat d’une construction trompeuse, inutilement
alarmiste et anxiogène.
Il y a les peurs épisodiques
(incidents nucléaires, changements climatiques, clonage, etc.) auxquelles
répondent des interventions règlementaires (contrôle de qualité, mesures
écologiques, encadrement déontologique de la recherche, etc.). Et il y a les
peurs dont on parle abondamment (crimes, terrorisme, etc.). Ces dernières
appellent des mesures sécuritaires valorisant la répression, la coercition,
voire l’exclusion.
Dans les sociétés de la
communication mondialisée et instantanée, la peur est souvent une résultante du
discours médiatique à propos de faits sociaux (les soit disant accommodements
raisonnables, la crise économique, la crise financière, etc.), d’évènements
dramatiques (les faits divers, le terrorisme), de drames géopolitiques (les
guerres, génocides, etc.) et de catastrophes naturelles (inondations, ouragans,
changements climatiques, etc.).
Dans la très grande majorité des
cas, nous sommes confrontés à ces phénomènes humains et naturels par le
traitement médiatique. Or, nous savons que le discours médiatique est souvent
excessif, exagéré, voire trompeur aussi bien en ce qui regarde les faits que
les conséquences appréhendées (Lemay 2014). Il est aussi porteur de préjugés.
C’est en ce sens qu’on peut, à
raison, parler de la peur comme d’une construction médiatique. Aussi illusoire
ou factice peut-elle être, elle a de réelles conséquences pour quiconque est
incapable de s’en prémunir adéquatement :
« La peur est dite
communicative, alors que les angoisses seraient plutôt contagieuses. Elle se
porte sur un objet extérieur (une personne, une situation, un danger), tandis
que l'angoisse, qui plane, n'en a pas de visible. (…) Si elles sont communicatives, les peurs
collectives le sont principalement par les médias » (Maurice 2003, 5).
L’Autre médiatisé
Il ne fait pas de doute que
l’essentiel de nos représentations de l’Autre passe par le discours médiatique.
C’est vrai dans les localités et régions que nous habitons, mais encore
davantage lorsque cet Autre nous est étranger. La dépendance médiatique de nos
représentations augmente en fonction des distances géographiques, culturelles,
ethniques et religieuses qui nous séparent de cet Autre.
Depuis 1980, des recherches
indiquent que la consommation médiatique, entre autres facteurs, a pour effet
d’alimenter des peurs disproportionnées d’être victimes d’actes criminels, eu
égard aux risques objectifs. À la
suite des évènements de septembre 2001, des sondages réalisés aux États-Unis
ont révélé qu’une personne sur trois avait peur qu’elle même, ou quelqu’un de
sa famille, soit victime d’actes de terrorisme (Nellis et Savage 2012). Ces
auteurs ajoutent que les effets de ces peurs sont multiples : peur de
voyager, anxiété, dépression, insomnie ainsi que le soutien à des politiques
publiques qui limitent les libertés individuelles.
Gerbner et ses collaborateurs
l’avaient déjà observé il y a des décennies : plus les gens s’exposent à
certains contenus médiatiques (les informations télévisées ou les téléséries
violentes par exemple), plus ils ont tendance à estimer que leur environnement
est dangereux (Parenti 1990). De même sont-ils plus enclins à appuyer ou exiger
davantage de dépenses liées aux mesures de sécurité (police, armée, mesures de
sécurité et de surveillance, etc.). Autant de mesures potentiellement
liberticides.
Gerbner y avait d’abord vu un
phénomène culturel d’incubation, où le consommateur de contenus médiatiques
violents s’isole de sa réalité immédiate, par crainte d’être victime de
violences. Plus tard, on ajoutera la notion de la résonance de l’information journalistique (news), où on tient aussi compte du taux réel de criminalité dans
l’environnement des citoyens, ou du fait d’avoir été ou non victime d’un crime,
ou de connaitre une telle victime. Ces faits vécus amplifient les effets
médiatiques.
Il demeure cependant que la
consommation de contenus violents (information et fiction) contribue à
alimenter une peur excessive. Il faut aussi prendre en compte l’attention
accordée à ces contenus médiatiques, puisqu’il arrive que l’exposition aux
médias soit superficielle (pendant qu’on se livre à d’autres tâches par
exemple). Il en va de même de la crédibilité accordée à ces contenus, même si
l’importance de ce dernier facteur demeure contestée.
Pour Nellis et Savage, il semble
raisonnable de penser que l’impact médiatique des contenus médiatiques traitant
de terrorisme est plus facile à démontrer que celui lié à la criminalité. Cela
s’explique par le fait que très rares sont les gens victimes d’actes de terrorisme,
si bien que la connaissance qu’ils en ont provient essentiellement de leur
consommation médiatique.
Les recherches ne sont pas unanimes
toutefois. Selon la revue de littérature de Nellis et Savage, il peut y avoir
des prédispositions à consommer ce genre de contenus, par exemple lorsque des
craintes sont déjà présentes et demandent à être confirmées. On retrouve là un
biais de confirmation qui vient avec une exposition sélective aux médias.
De même, les auteurs insistent pour
distinguer d’une part la perception du risque d’être victime de terrorisme
(l’inquiétude en somme), et d’autre part la peur d’être victime du terrorisme.
La peur serait liée à la perception d’une menace immédiate, tandis que
l’inquiétude renverrait à une perception des risques liés à des menaces
éventuelles et imprécises.
Dans leur recherche portant sur un
échantillon représentatif de citoyens adultes des régions métropolitaines de
New-York et Washington, Nellis et Savage ont cherché à savoir si leurs
répondants craignent pour eux-mêmes ou pour leur famille. Ils ont donc mesuré
le risque perçu pour soi et pour les autres. Ils ont trouvé une relation entre
le nombre d’heures d’exposition aux nouvelles télévisées et la peur qu’un
membre de sa famille soit victime de terrorisme, mais pas avec la peur d’être
soi-même victime de terrorisme. Les gens plus âgés craignaient moins pour
eux-mêmes que les plus jeunes, peut-être en raison de leur expérience de la vie
suggèrent les auteurs, et la crainte était plus élevée chez les femmes. Par ailleurs,
l’exposition aux nouvelles télévisées est associée à la perception du risque du
terrorisme pour soi-même et pour les membres de sa famille.
Questions de marché
Le problème de la médiatisation des
actes de terrorisme se révèle à deux niveaux. La nécessité démocratique
d’informer les citoyens de la réalité et de ses menaces potentielles d’une
part, et l’obligation commerciale de recourir à des formes rhétoriques
(hyperbole, répétition, analogies, métaphores, emphase, etc.) qui amplifient la
perception des risques réels d’autre part.
Depuis le tournant des années 2000,
les médias d’information évoluent dans un écosystème marqué par l’abondance, où
l’hyperconcurrence dicte des stratégies de visibilité. Ce phénomène a notamment
des causes technologiques et économiques. Le discours médiatique s’inscrit dans
un marché saturé où il faut capter l’attention des publics plus sollicités que
jamais. Pour l’obtenir, l’appel aux émotions (dont la peur) est une stratégie
gagnante. Elle permet, à peu de frais, de produire des contenus susceptibles
d’attirer un important trafic sur toutes les plateformes des médias.
Ces transformations médiatiques
surviennent au moment où se manifeste une plus grande activité de la part de
grands groupes terroristes. Depuis les attentats au World Trade Center de New
York, le 11 septembre 2001, en passant par les invasions illégales et les conflits
armés au Moyen Orient, jusqu’aux actes de terrorismes à Boston, Ottawa,
Londres, Madrid, Paris, Tunis et même Québec, la violence médiatisée a accru le
caractère anxiogène de la vie en Occident.
Les médias ont pour leur part un
intérêt particulier à amplifier la gravité des actes de terrorisme, afin de
retenir l’attention du plus grand nombre possible de gens, pendant la période
la plus longue possible aussi. Cela se vérifie surtout au début des évènements
dramatiques, lorsque la curiosité, l’inquiétude et la soif de savoir des gens
sont à leur sommet, alors même que les informations disponibles sont rares.
C’est à ce moment précis que les risques de sensationnalisme médiatique sont
les plus élevés (Frost 2011, Bernier 2014).
En Europe, Lits rapporte qu’une
étude quantitative réalisée en 2002 a observé que le thème de l’insécurité
était déjà au haut du palmarès des thématiques médiatiques :
« on note que la hiérarchisation de l'information,
le temps ou l’espace de sa diffusion changent donc grandement l'impact d'un
crime ou d'un délit médiatisé, et que l'espace médiatique consacré à
l'insécurité peut tout à fait être sans commune mesure avec son extension dans
la réalité. » (2003, 14).
En 2015, selon la firme Influence Communication, les deux événements ayant
généré le plus d’attention médiatique dans les médias québécois ont été les
attentats visant les journalistes de Charlie Hebdo en janvier 2015, et les
attentats de Paris survenus le 13 novembre 2015[1].
Sachant que la consommation de
nouvelles télévisées peut favoriser la peur et l’inquiétude, eu égard à la
possibilité d’être victime de terrorisme, et sachant aussi que les médias ont
un intérêt particulier à amplifier la couverture journalistique, la question se
pose à savoir si la couverture médiatique est excessive ou sensationnelle. Une
couverture médiatique proportionnelle à la gravité objective des évènements -
c’est-à-dire factuelle, contextualisée et nuancée - peut favoriser chez les
citoyens des réactions rationnelles ainsi que des peurs et inquiétudes
raisonnables.
Toutefois, une couverture
excessive, sensationnelle, marquée par les spéculations, les exagérations, les
rumeurs et des commentaires alarmistes peut conduire à des craintes et des
peurs déraisonnables et irrationnelles. Ces dernières peuvent à leur tour
provoquer anxiété et angoisse que les citoyens chercheront à calmer en appuyant
des lois punitives ou encore des mesures sécuritaires menaçant les libertés
démocratiques (liberté d’expression, liberté d’association, libertés
religieuses, etc.). Parfois par l’élection de leaders antidémocratiques.
De même, les discours médiatiques
qui laissent croire que le terrorisme est une violence importée par des
étrangers peuvent alimenter des réactions xénophobes au sein de la population. Cela
n’est pas sans conséquence.
Médias de Québec
Ces dernières années, et
particulièrement ces dernières semaines à la suite de l’attentat à la Grande Mosquée
de Québec, le traitement médiatique d’évènements terroristes a alimenté - dans
certains médias du Québec, chez certains animateurs radiophoniques et
chroniqueurs cumulant diverses fonctions médiatiques - un discours de fermeture
et de rejet de catégories sociales facilement identifiables : musulmans,
réfugiés, migrants ou immigrants, autant de catégories amalgamées, associées en
vrac à des risques de terrorisme.
Pourtant, c’est principalement pour
fuir les actes de terreur ainsi que les ravages de la guerre civile que des
centaines de milliers de réfugiés syriens ont fui leur pays, et que le Canada
s’est engagé à en recevoir jusqu’à 25 000 en quelques mois, au début de 2016. Cette
immigration massive a bien entendu été l’objet d’une importante couverture
médiatique, avec pour trame de fond la peur que des terroristes ne se glissent
parmi les réfugiés. Ces peurs et inquiétudes ont été diffusées bien avant que
d’enquêter ou d’informer le public sur les procédures de sélection, que l’on
dit par ailleurs très rigoureuses.
C’est dans ce contexte que quelques
influentes stations radiophoniques de la Ville de Québec ont abordé cet enjeu
humanitaire pour le transformer en menace sécuritaire. Des animateurs ont ainsi
nourri le sentiment d’insécurité et une attitude de rejet des réfugiés syriens.
On peut penser qu’ils ont encouragé quelques déclarations ambigües du maire de
Québec, Régis Labeaume, dont une grande partie des supporteurs se trouve au
sein de l’auditoire de ces mêmes stations radiophoniques. Les choses semblent
avoir changé ces dernières semaines, le même maire Labeaume devenant le
critique sans doute le plus féroce de ces stations de radio, et même des médias
de Québecor.
Il y a lieu ici de signaler qu’il
s’agit d’un phénomène régional, lequel contraste avec d’autres milieux urbains
québécois, dont Montréal, plus ouverts aux flux migratoires. Dans la Vieille
Capitale, on retrouve 11 stations radiophoniques FM, mais deux stations
revendiquent près de 30 % des auditeurs aux heures de grande écoute CHOI-FM et
FM93,3[2].
Ce sont elles qui diffusent le plus de propos lourds de préjugés, voire de xénophobie
dans certains cas. On y dira, par exemple que si « tous les musulmans ne
sont pas terroristes, touts les terroristes sont musulmans »[3],
ou encore « Ceux qui veulent nous éliminer, nous les occidentaux, c’est pas mal les
musulmans… »[4].
On peut se risquer à expliquer
pourquoi on retrouve à Québec un microclimat médiatique particulièrement réfractaire
à l’Autre. Cela repose sur un ensemble de caractéristiques historiques,
culturelles, géographiques, linguistiques et religieuses. On retrouve à
Québec :
-
Une importante base militaire, établie de longue
date
-
D’importantes institutions religieuses
catholiques (église, archevêché, écoles, communautés religieuses, etc.)
-
Une homogénéité linguistique francophone chez
près de 94 % des citoyens (moins de 4 % ont une langue maternelle autre que
l’anglais ou le français[5])
-
Du ressentiment envers la « grande ville »
de Montréal, plus hétéroclite, multiethnique, principale productrice des
contenus culturels, et perçue comme arrogante et hautaine
-
Une tradition de fonctionnaires provinciaux qui
ne sont pas reconnus pour être des agents d’innovation, mais plutôt des
administrateurs de programmes normés.
-
Des générations de jeunes nés de parents
fonctionnaires, souvent frustrés par leur milieu de travail, ce qui alimente un
préjugé défavorable à l’État et à ses missions
-
Un auditoire de jeunes, des hommes surtout, qui
retrouvent leurs repères dans la culture populaire américaine elle-même proche
des valeurs conservatrice des États-Unis (sports, cinéma, musique, télévision,
etc.).
Ces caractéristiques seraient les
ferments d’un certain conservatisme qui peut expliquer l’attrait pour des
discours conservateurs parfois proches de courants identitaires. Certes, il
faudrait procéder à des enquêtes sociologiques pour valider (ou réfuter le cas
échéant), le poids relatif de chaque caractéristique dans l’explication des
causes du microclimat médiatique de la Vieille Capitale.
Il fait peu de doute cependant que
le discours sécuritaire, voire xénophobe de certaines stations radiophoniques de
Québec, est un ajustement fonctionnel et idéologique au milieu ambiant, ce qui
du reste est recherché par les annonceurs. Ce microclimat médiatique fonctionne
donc à merveille pour ces acteurs économiques.
Par ailleurs, de telles réactions
contribuent à polariser les débats, à alimenter les préjugés et réflexes
discriminatoires. Cette construction médiatique de la peur engendre des
réflexes sécuritaires qui valorisent l’exclusion et privent certaines sociétés,
pourtant privilégiées, d’un humanisme et d’une solidarité essentiels dans un
contexte de mondialisation, de mutations, de conflits et de drames naturels.
Mesures prophylactiques
Il est illusoire d’espérer une transformation
de certains acteurs médiatiques dont les intérêts sont bien servis par des
discours de peur et d’exclusion. Et pourtant il y a lieu de réagir, de ne pas
demeurer passif ou dans une posture de victime.
La meilleure garantie pour se
protéger des peurs inutiles demeure l’information, mais cela soulève un paradoxe :
consommer les médias peut alimenter des excès de peur et d’anxiété (voire
favoriser des mesures liberticides au nom de la sécurité), et pourtant il
faudrait consommer davantage d’informations pour dominer cet état
psychologique. D’autant plus qu’il ne fait aucun doute que d’autres évènements
dramatiques auront lieu, qui alimenteront de nouvelles dérives médiatiques. Il
faut donc savoir identifier les meilleures sources d’information.
Si on ne peut modifier bon nombre
de discours médiatiques, dans une société de liberté d’expression, on peut
toutefois affaiblir passablement leurs impacts négatifs, sans pour autant se
priver d’informations pertinentes à la compréhension des évènements. Voici donc
10 recommandations pour favoriser une saine hygiène médiatique, quand se déroulent
des évènements anxiogènes :
1 – En temps de crise (cataclysme,
terrorisme, etc.), limiter la consommation d’informations en continu dès les
premières heures, malgré notre curiosité (théorie de Frost).
2 – Chercher plutôt des sources
crédibles en fonction des évènements (souvent, il ne s’agira pas de votre média
de prédilection)
3- Diversifier les sources
d’information et accepter de considérer des faits nouveaux, même ceux qui
s’opposent à vos croyances.
4 – Rechercher des contenus archivés afin
de mieux comprendre le contexte général de l’évènement nouveau.
5 – Se méfier des médias sociaux qui
colportent indifféremment rumeurs, faussetés et vérités sans qu’on puisse
départager les uns des autres
6 – Évaluer calmement et de façon réaliste
la portée et la signification réelles des évènements.
7 – Chercher des évènements similaires
déjà survenus afin de constater que la vie continue malgré tout, que les
sociétés survivent et retrouvent le plus souvent leur équilibre.
8 – Éviter d’accorder trop d’importance
à des analystes et commentateurs qui réagissent de façon émotive et à chaud aux
évènements. Évaluer leur expertise.
9 – Chercher à comprendre qui peut
essayer de profiter des évènements pour servir leurs intérêts (politique,
sécuritaire, économique, médiatique, policier, etc.), sans sombrer dans les
théories du complot pour autant.
10 – Résister à la tentation de
favoriser des solutions simples et radicales. Les drames ont toujours des
causes multiples et complexes, ce qui explique leur caractère largement
inattendu, bien que souvent prévisibles.
* *
*
Références
BERNIER, Marc-François (2014), Éthique et déontologie du journalisme, 3e édition,
Québec, Presses de l’Université Laval.
FROST, Chris (2011), Journalism,
Ethics and Regulation, 3e Edition, London, Routledge.
LEMAY, Michel (2014), Vortex :
La vérité dans le tourbillon de l’Information, Montréal, Québec Amérique.
LITS, Marc (2003), « Quand les crimes et délits médiatisés suscitent
la peur », in Les médias et
la peur : Les médias créent-ils ou
reflètent-ils les peurs collectives ? 2e colloque de l’Institut de
journalisme et communication, Université de Neufchâtel, 11 avril 2003, p.
12-16.
NELLIS, Ashley Marie et Joanne SAVAGE (2012), « Does Watching
the News Affect Fear of Terrorism? The Importance of Media Exposure on
Terrorism Fear », Crime & Delinquency 58(5) 748–768.
MAURICE, Antoine (2003), « La construction des peurs
par les médias », in Les médias et la
peur : Les médias créent-ils ou
reflètent-ils les peurs collectives ? 2e colloque de l’Institut de
journalisme et communication, Université de Neufchâtel, 11 avril 2003, p. 5-9.
PARENTI
Michael (1990). « The Make-Believe Media: Media images influence how we
appraise a host of social realities », The
Humanist, November/December, vol 50, no 6., p. 18-20.
[1] Voir État de la nouvelle, bilan 2015,
(http://www.influencecommunication.com/sites/default/files/bilan-2015-qc.pdf), lien consulté le 16 décembre 2015.
[2] Selon les données Numéris publiées en décembre 2015
(http://www.journaldequebec.com/2015/12/03/sondage-numeris--quelle-station-sera-la-championne-des-cotes-decoute).
[3] Tel que rapporté par un site
activiste s’opposant à ce qu’on présente comme des «radio poubelles»
(http://sortonslespoubelles.com/tag/richard-martineau/).
[4] Voir
(http://sortonslespoubelles.com/ceux-qui-veulent-nous-eliminer-nous-les-occidentaux-cest-pas-mal-les-musulmans/).
[5] Voir Statistiques Canada (https://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2011/as-sa/fogs-spg/Facts-csd-fra.cfm?Lang=fra&GK=CSD&GC=2423027), lien visité le 3 janvier 2016.
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