La présence en ligne des archives des médias pose de nouveaux questionnements éthiques liés en
grande partie aux demandes de ceux et celles qui estiment subir des préjudices permanents pour
des actes ou des événements passés. Ce que revendiquent ces gens est ni plus ni moins un « droit
à l’oubli » médiatique, un peu comme il existe une procédure de pardon pour classer à part des
dossiers judiciaires.
Avec l’avènement des médias en ligne, les archives ne sont plus accessibles seulement à un
groupe restreint de journalistes et de recherchistes à l’emploi de salles de rédaction, elles sont
souvent à la portée du grand public. Au fil des années, de plus en plus de citoyens ont constaté
que leur passage momentané dans l’actualité médiatisée se transformait en présence permanente
pouvant être réutilisée à leur désavantage, notamment quand l’information est inexacte. Dans
certains cas, les archives les confrontent régulièrement à des moments traumatisants de leur vie
(accident, drame, perte d’un proche, etc.). (Cliquer pour lire la suite sur le site de la CREJ)
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